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A gauche de l’autel latéral de Notre-Dame du Bon Conseil, « La résurrection du fils de la veuve de Naïm » (1857), œuvre du peintre François-Joseph Navez. Mais avant de parler de ce tableau, quelques mots au sujet de l’artiste. François-Joseph Navez est né à Charleroi en 1787 et est mort à Bruxelles en 1869. Élève de l’académie de Bruxelles (1803-1808).
Navez obtint en 1813, de la Société des Beaux-arts une bourse qui allait lui permettre de poursuivre sa formation à Paris. Grâce à une nouvelle bourse octroyée par la Société en 1817, Navez quitta Bruxelles pour l’Italie et séjourna quatre ans à Rome. C’est à Rome encore que Navez peignit ses premières scènes pittoresques, dites à l’italienne.
À son retour en Belgique, en 1822, Navez apparut comme un artiste au talent confirmé. Son succès fut grand et nombreux étaient les élèves qui fréquentaient l’atelier qu’il ouvrit à Bruxelles. À partir de cette époque, Navez allait occuper un certain nombre de positions officielles : professeur, puis directeur de l’Académie royale des Beaux-arts de Bruxelles ; vice-président de la Commission royale des monuments dès sa création en 1835 ; membre de la Commission du Musée, dont il devint président à partir de 1846 ; et, dès 1845, année de sa fondation, membre de la classe des Beaux-arts de l’Académie royale des Lettres, des Sciences et des Arts. Par ses nombreuses activités qu’il maintint jusqu’à la fin de sa vie, Navez eut une influence considérable sur le climat artistique bruxellois. Son enseignement a marqué plusieurs générations de peintres, qu’ils soient des représentants du courant réaliste ou empreints de l’idéalisme de leur maître. Peintre de sujets religieux, de portraits, de scènes de guerre et d’histoire, Navez laissa une œuvre abondante, dont l’histoire de l’art national.

« La résurrection du fils de la veuve de Naïm » : Le Seigneur ayant vu la tristesse de cette mère fut touché de compassion et lui dit : « Ne pleurez point. » Et s’approchant du cercueil, il dit au jeune homme : « Je te le commande, lève-toi. » Aussitôt le mort se leva et se mit à parler, et Jésus le rendit à sa mère. Saint Luc nous rapporte dans son évangile que tous furent saisis de crainte et glorifiaient Dieu en disant : « Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Et le bruit de ce prodige se répandit dans toute la Judée ».

La résurrection du fils de la veuve de Naïm
EmplacementNef gaucheArtisteFrançois-Joseph Navez.ClassificationPeintureDate1857Share
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